Actus France
Port obligatoire du masque à vélo : une mesure qui divise
La Gazette Des Communes : Certains préfets et collectivités obligent les cyclistes à porter le masque dans les territoires où la mesure est mise en place dans l'espace public. Cela constitue une « ligne rouge à ne pas franchir» , selon Olivier Schneider, président de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB). Revue des pratiques observées ici où là et des enjeux de cette question.
La pression monte pour imposer le port du masque dans l’espace public, que ce soit dans certains quartiers (Paris, Lille, Lyon, ..) ou dans l’intégralité de certaines communes (Toulouse, Nice, …). Si l’on comprend que cette obligation vise les piétons, qu’en est-il pour les cyclistes ? La polémique est en train de monter sur ce sujet, opposant les pouvoirs publics locaux – préfectures ou collectivités – aux associations de défense des droits des cyclistes.
Des choix différents d’un territoire à l’autre
C’est le cas par exemple dans le département du Nord, où le préfet a pris un arrêté le 31 juillet 2020 « rendant obligatoire le port du masque dans certains secteurs de communes appartenant à la métropole lilloise (zones piétonnes, zones de circulation routière limitée à 20km/h, certains espaces de stationnements, emprises et abords des infrastructures de mobilité et de transport…) », explique l’association Droit au vélo, mais « sans faire de distinction entre les modes de déplacement », regrette-t-elle dans un courrier au préfet, et semant ainsi le doute dans les esprits.
La même question s’est posée à Paris, où le port du masque a aussi été rendu obligatoire depuis le 10 août 2020 (pour une durée d’un mois), en visant « les personnes de 11 ans et plus, dans les zones où le respect de la distanciation est rendu difficile par la forte fréquentation, dans les marchés publics de plein air, les puces, les brocantes et les vide-greniers », indique la préfecture de police de Paris. Face aux mêmes questions qui se posaient concernant les usagers concernés, la préfecture et la mairie de Paris ont d’abord annoncé que les cyclistes étaient concernés, avant de changer leur fusil d’épaule. Dans un communiqué du 12 août, la préfecture a finalement décidé que seuls les piétons étaient concernés.
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