Actus France
L’essor du vélo ne signe pas la mort des voitures
Slate : Pour l'éditorialiste de TF1 François Lenglet, la bicyclette est coupable de tous les maux. Pourtant, selon différentes études, la progression de son usage soutiendrait l'emploi et la croissance.
Le propos en a surpris plus d’un·e. Dimanche 20 septembre, l’éditorialiste François Lenglet, chargé des questions économiques à TF1, a défendu une association plutôt particulière. «Moins de voitures, c’est moins d’usines et moins d’emploi. Un chômeur qui roule à vélo, c’est d’abord un chômeur.»
Au JT de 20h de TF1
Les «pistes cyclables en surnombre» invoquées dans le commentaire sur la fermeture de Bridgestone.
Et en conclusion: «Moins de voitures, c’est moins d’usines et moins d’emploi. Un chômeur qui roule à vélo, c’est d’abord un chômeur»
Il estime que les politiques environnementales en faveur du vélo, notamment la multiplication des pistes cyclables après le confinement et le soutien à la pratique du deux-roues ont provoqué des restrictions, des contraintes et des limitations préjudiciables –tout en précisant qu’elles étaient malgré tout «nécessaires».
François Lenglet n’est pas loin d’imputer directement la fermeture de l’usine de pneus Bridgestone au vélo. Son raisonnement? Les déplacements à bicyclette ont largement augmenté depuis le déconfinement au détriment de la voiture, ce qui explique la chute de la consommation de pneus et la fermeture des chaînes de production. Chômage, crise et précarité, telles seraient les conséquences du vélo.
La suite des explications sur les inepties de François Lenglet sont à retrouver sur slate.fr. Signalons également que la publicité automobile est le 3ème secteur qui investi le plus dans la télévision avec un budget de plus d’un milliard d’euros par an.