À toute chose malheur est bon… L’épidémie de Covid-19 n’a pas eu que des effets délétères, elle a accéléré aussi des mutations notamment dans la façon de vivre la ville et singulièrement dans la façon de se déplacer. Dans les rues désertées par les voitures, le vélo a ainsi pris une nouvelle place. Une véritable “Vélorution” accompagnée par une politique active de la métropole toulousaine qui a profité de la situation pour faire “de l’urbanisme tactique”. En clair, il s’agit d’adapter le milieu urbain et les voiries à la pratique de la bicyclette en développant des pistes cyclables transitoires avec l’idée pragmatique de voir si ça fonctionne, sans provoquer par exemple de goulots d’étranglement et des embouteillages, et de sanctuariser définitivement ces équipements quand le test a été concluant. Et ça marche ou plutôt ça roule !
Dès le début du déconfinement, une hausse de 44 % de la circulation de vélos a été enregistrée dans l’agglomération.
“Ce chiffre démontre que l’urbanisme tactique a permis d’anticiper la rupture des pratiques de mobilité en proposant des aménagements adaptés aux besoins de cette nouvelle population de cyclistes, et à donner, enfin, une visibilité majeure à la pratique du vélo pour les déplacements quotidiens”, se félicite l’agence d’urbanisme de l’agglomération toulousaine qui a consacré une étude au sujet.
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