Actus France

La bicyclette, petite reine des gestes barrières

Politis : Les impacts durables de la crise sanitaire mettent en lumière de nouveaux atouts pour les déplacements à vélo en ville.

Lun­di 11 mai, pre­mier jour du décon­fine­ment. Avenue Gabriel-Péri à Mon­treuil (Seine-Saint-Denis), les auto­mo­bilistes qui repren­nent leurs tra­jets habituels ont eu droit à une sur­prise : le traf­ic ne se fait plus que sur deux voies. Les deux autres sont désor­mais réservées aux vélos. Il est prévu 8,1 kilo­mètres de pistes cyclables sur des axes impor­tants, ajoutés au réseau déjà amé­nagé. « Nous voulons faire évoluer la ville à la mesure des enjeux écologiques et désor­mais ceux que nous impose le coro­n­avirus », explique le maire Patrice Bessac (PCF), sur le chantier de trans­for­ma­tion démar­ré la semaine précé­dente.

« Dès le début du con­fine­ment, nous avons réfléchi à des solu­tions vélo », pré­cise Medy Sejai, directeur de l’espace pub­lic et de la mobil­ité de la ville. Le Comité vélo local, qui compte des asso­ci­a­tions et des usagers, est con­sulté. « Ces amé­nage­ments étaient prévus pour début 2021, nous avons décidé d’en accélér­er la réal­i­sa­tion. » Ils font par­tie du réseau « RER vélo », un pro­gramme de 600 km de pistes cyclables en Île-de-France porté par le col­lec­tif Vélo Île-de-France, et auquel Mon­treuil a adhéré. Coût pour la ville : « moins d’un mil­lion d’euros », indique Patrice Bessac. La Région con­tribue à hau­teur de 60 % du bud­get du pro­gramme, soit 300 mil­lions d’euros au total.

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