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«Dès que je démarre, avec l’effet plein air, je me sens bien», témoignage dans le pays de Montbéliard
L'est Républicain : Le VAE, le vélo à assistance électrique, a le vent en poupe. Ses ventes explosent. Plus qu’un phénomène de mode, il répond à des aspirations écologiques et de bien-être. Comme l’illustre le cas d’Anne-Marie Donnen et de son compagnon Jean-Claude Skrzypczak.
« Au début, le vélo, ce n’était pas mon truc. À la base, je ne suis pas un grand sportif », concède Jean-Claude Skrzypczak. Pour convaincre l’ancien chef de travaux du lycée Viette d’enfourcher une « petite reine », il fallait au moins la conjonction de deux éléments et d’une étincelle. Une femme d’abord, un vélo d’un nouveau genre, ensuite.
La femme, c’est sa compagne Anne-Marie Donnen. À l’inverse de monsieur, elle a toujours raffolé des balades à bicyclette. Une acharnée, une vraie, qui prenait le prétexte d’aller rendre visite à ses grands-mères pour pouvoir sauter sur son biclou et obtenir le feu vert des parents. « Avec ma première paie, je me suis offert un modèle demi-course », se souvient-elle. Forcément.
Dès que je démarre, avec l’effet plein air, je me sens bien
La forme et la soupape
Le vélo, elle en a pratiquement fait le tour. « Pour moi, c’est autant une conscience environnementale qu’un mode de vie ». Qu’elle met en application chaque matin pour se rendre de son domicile de Bondeval au lycée Germaine-Tillion, à Montbéliard. Huit bornes à l’aller, autant au retour et un indicible plaisir. « Dès que je démarre, avec l’effet plein air, je me sens bien », savoure celle qui enseigne la prévention, la santé et l’environnement dans son bahut. Une manière de mettre en adéquation son discours et son mode de vie.
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