Actus Monde
Un appel mondial à une vélorution virtuelle ce soir à 18h avec une application smartphone
A l'initiative d'une association de cyclistes italiens, un rendez-vous militant pour se confronter à la réalité, aussi bien dans le monde réel que dans le monde virtuel
Le communiqué de Masse Critique à Rome :
Vendredi 27 mars à 18h00 (GMT+1), nous ferons la première «masse critique» virtuelle
- télécharge et installe l’application CRITICAL MAPS : https://criticalmaps.net
- lance l’application à 18h, observe les icônes avec les vélos, et attends… elles augmenteront rapidement.
- sauvegarde une copie d’écran et partage-le sur les réseaux sociaux
- une playlist pour accompagner cet évènement (italienne)
- un mandala à télécharger, à colorier et à partager avec tes ami(e)s
Les idées n’ont pas besoin de l’espace physique pour se déplacer, elles doivent juste être véhiculées.
Il n’y a pas de leader, pas de parcours, elle se contente d’être. Cette idée pointe du doigt la détérioration de la qualité de vie, des niveaux de pollution de l’air et de la pollution acoustique que les véhicules à moteur créent en ville, et met en évidence l’incapacité de nous reconnaître en une communauté.
Nous sommes ce que nous pensons, et ni les restrictions, ni les interdictions ne pourront nous retirer ça ; la limitation spatiale ne pourra pas non plus nous l’enlever, car cette idée existe et persiste au-delà de l’espace physique.
Le vélo, depuis toujours considéré comme véhicule de résistance permettant le mouvement de chaque individu, devient une Masse acéphale, colorée et joviale.
Dans sa substance même, elle donne vie à une nouvelle manière de se rapporter à la réalité existante, aussi bien dans le monde réel que dans le monde virtuel.
La Masse crée et explore des espaces jusqu’ici considérés comme impraticables et inaccessibles, elle soutient et célèbre le principe d’autodétermination des individus et des peuples libres de se déplacer en toute autonomie, sans limites ni frontières, en sillonnant des mers et des terres qui ne leur sont plus hostiles.
Nous ne créons pas le trafic, Nous sommes le trafic.
Nous ne voulons pas revenir à la normalité, car la normalité était le problème
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