Ville-accueil du congrès : un sacré coup de pédale !

Le maire Stéphane Le Foll l’a recon­nu sans détour en ouver­ture du con­grès : accueil­lir la FUB, c’est « l’occasion d’accélérer cer­tains amé­nage­ments cyclables ».

Quelques jours plus tôt, il avait en effet inau­guré deux nou­velles ban­des cyclables très atten­dues. Elles sont situées sur un boule­vard sig­nalé comme l’un des prin­ci­paux points noirs locaux dans le Baromètre des villes cyclables. Cet axe est désor­mais l’un des mail­lons d’un axe sud-nord de 12 km d’aménagements !

Pour les besoins du con­grès, l’agglomération a aus­si fait pos­er une ving­taine d’arceaux devant la salle de notre assem­blée générale. Cette mai­son de quarti­er est ain­si la pre­mière du Mans à attein­dre 10 % de sa capac­ité en sta­tion­nement vélo, un pre­mier palier que nous visons pour l’ensemble des équipements munic­i­paux.

Parler du vélo, c’est donner envie

A l’occasion du con­grès, c’est bien le vélo qui a béné­fi­cié d’une large expo­si­tion médi­a­tique locale (presse écrite, radio et télévi­sion). En par­ti­c­uli­er, l’édition sarthoise de Ouest-France, pre­mier quo­ti­di­en français, a con­sacré une série de six arti­cles sur dif­férents aspects, de la préven­tion des vols au sta­tion­nement en pas­sant par les rap­ports avec les auto­mo­bilistes et le développe­ment des vélos car­gos.

Cette cou­ver­ture n’a rien d’anecdotique puisque dans la semaine qui a suivi le con­grès un vélotaffeur nous annonçait, tout sourire, que les témoignages pub­liés avaient « fini de (le) con­va­in­cre » de s’y met­tre à son tour. Par­ler du vélo, c’est don­ner envie !

Des contacts à cultiver

Les bénév­oles de l’association ont don­né beau­coup de temps pour per­me­t­tre la bonne tenue du con­grès. Plusieurs per­son­nes ont aus­si pu par­ticiper aux ate­liers de la journée d’études et aux échanges entre asso­ci­a­tions.

Elles en ressor­tent avec davan­tage de con­nais­sances de l’urbanisme ou de la com­mu­ni­ca­tion, une mois­son d’idées à appli­quer ici et une moti­va­tion gon­flée à bloc. Pour l’association, il s’agit de jon­gler entre cette énergie à inté­gr­er aux activ­ités et le besoin de souf­fler un peu après une péri­ode très chargée. Déli­cat mais pas­sion­nant.

Le con­grès a aus­si per­mis de nouer le con­tact avec des acteurs locaux avec lesquels nous avions jusqu’ici peu ou pas de rap­ports.

Ces élu(e)s de com­munes péri­ur­baines, décideurs privés, organ­isa­teurs d’événements et acteurs du tourisme sont venus au con­grès avec l’intention de mieux inté­gr­er le vélo dans leurs activ­ités, de façon quan­ti­ta­tive aus­si bien que qual­i­ta­tive. Ils ont pu au pas­sage iden­ti­fi­er l’association comme l’interlocuteur local de référence.

Là aus­si, pas ques­tion de laiss­er l’enthousiasme retomber : nous avons com­mencé à relancer ces con­tacts pour leur pro­pos­er d’agir con­crète­ment.

Nous espérons donc dans les mois qui vien­nent tra­vailler sur de nou­veaux amé­nage­ments cyclables, voir arriv­er des arceaux vélos mobiles sur les événe­ments… pour que d’autres man­i­fes­ta­tions ressem­blent au con­grès de la FUB !

Note :

⁽¹⁾ Si vous êtes une asso­ci­a­tion mem­bre FUB et souhaitez accueil­lir le Con­grès de la FUB en 2021, prenez con­tact avec Clé­mence Pas­cal : c.pascal@fub.fr

Un article à lire aussi dans Vélocité n°151 — mai-juin 2019, une publication de la FUB.