Le vélo électrique supplante-t-il, doucement mais sûrement, le vélo traditionnel ? La start-up Thirty One Bikes, spécialisée dans la conception de vélos électriques, ne connaît pas la crise. “En fin de confinement, on avait déjà remarqué une augmentation des prises de contact sur notre site internet et une augmentation des commandes”, indique Christophe Baeza, le président de l’entreprise, basée à Saint-Gaudens en Haute-Garonne. “Et une fois le déconfinement prononcé, c’est vraiment devenu la folie. Sur le site internet, nos ventes ont été multipliées par 15 !” Montée en 2013, la société devrait ainsi doubler ses effectifs d’ici la fin de l’année.
“En un mois, on a fait le chiffre de l’année d’avant”
Chez “À Fond Gaston”, à côté de Lyon, on convertit des vélos traditionnels en vélo électrique, clé en main. Avec la même frénésie constatée du côté des acheteurs. “En un mois, on a fait le chiffre de l’année d’avant. On est tombé en rupture de stock depuis mi-juin. On fait au mieux pour réapprovisionner au plus vite”, rapporte Antoine Galonnier, qui a fondé la start-up début 2018. “Soit on a des clients qui ont un vélo sur lequel ils ont plaisir à pédaler, auquel cas ils le font convertir, soit on a des clients qui préfèrent acheter un vélo neuf, et qui le font convertir pour avoir un vélo beaucoup plus léger qu’un vélo électrique.”
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