Actuvélo

A Nevers, une enquête auprès des magasins

Notre objec­tif est de dévelop­per la pra­tique du vélo comme mode de déplace­ment agréable et sûr. Pour cela, ZIG ZAG inter­vient et agit auprès des col­lec­tiv­ités publiques (com­munes, Départe­ment…) pour amélior­er la sécu­rité des déplace­ments à vélo. Nous avons fait des propo­si­tions et obtenu des créa­tions de ban­des cyclables, des DSC, des attache-vélo et bien­tôt une zone de ren­con­tre dans le cen­tre-ville de Nev­ers… En résumé la cause du vélo avance petit à petit, même si c’est beau­coup trop lente­ment pour nous.

Ces amé­nage­ments et ces équipements intéressent à la fois les cyclistes locaux au quo­ti­di­en mais aus­si les cyclo­touristes de plus en plus nom­breux car l’Euro-véloroute 6 Nantes- Budapest passe à Nev­ers.

Interpeller les grandes surfaces

II y a quelques mois, nous avons décidé d’interpeller aus­si les acteurs privés, en par­ti­c­uli­er les grandes sur­faces de l’agglomération de Nev­ers. L’objectif était de mesur­er la sit­u­a­tion actuelle, de la faire con­naitre pour pren­dre con­science des instal­la­tions exis­tantes, des lacunes et des man­ques et ensuite d’obtenir une amélio­ra­tion. Il s’agit d’informer les cyclistes et le grand pub­lic, mais aus­si les direc­tions des mag­a­sins con­cernés. Faire ses cours­es à vélo n’est pas encore un geste automa­tique en France, mais sans attache-vélo et abris adéquats, les cyclistes ne vien­dront jamais. Quant aux cyclo­touristes, ils doivent aus­si faire des cours­es, aller dans des mag­a­sins de sport et ils fréquentent sou­vent les mag­a­sins bio, donc les accueil­lir cor­recte­ment est essen­tiel.

Les deux argu­ments avancés pour ne pas faire du vélo en ville sont sou­vent : trop dan­gereux et nulle part pour attach­er mon vélo. En amé­nageant des pistes ou ban­des cyclables et en pro­posant un abri vélo cor­rect devant les mag­a­sins, le cycliste peut com­mencer à faire ses cours­es en toute sécu­rité en ville.

Nous avons donc lancé et réal­isé une enquête sur une cinquan­taine de grandes sur­faces, mag­a­sins de sport, mag­a­sins bio et de jar­di­nage, restau­rants fast-food et salles de sport. La présence (ou absence) des attache-vélo abrités ou pas a été éval­uée. Au mois de mai, nous avons vis­ité tous ces étab­lisse­ments, noté les instal­la­tions présentes et pris des pho­tos.

Des résultats contrastés

Les résul­tats globaux sont très con­trastés :

Dans le détail, des con­fir­ma­tions et des sur­pris­es :

Une enquête médiatisée

Nous avons réus­si à médi­a­tis­er ces résul­tats grâce au quo­ti­di­en local Le Jour­nal Du Cen­tre qui a con­sacré une page à cette enquête et ses résul­tats.

Ensuite nous allons pren­dre con­tact avec chaque mag­a­sin pour les inciter à amélior­er ou créer des amé­nage­ments vélo effi­caces et pra­tiques et nous refer­ons le point régulière­ment pour mesur­er l’avancement par une nou­velle enquête.

L’étape suiv­ante sera d’évaluer les amé­nage­ments vélo devant les étab­lisse­ments publics, comme l’hôtel des impôts, la pré­fec­ture, les col­lèges, les lycées, Pôle Emploi, la Sécu­rité sociale, etc.

Un article à lire aussi dans Vélocité148 — novembre-décembre 2018, une publication de la FUB.