Comment êtes-vous devenu un militant du vélo ?Olivier Schneider: J’habite à Brest, qui est un peu vallonnée, et je suis asthmatique. Je me suis rendu compte que c’est en faisant de l’activité physique que je suis moins asthmatique. Je travaillais comme informaticien au Crédit mutuel, à 5 km de chez moi. En voiture, je n’arrivais jamais à me garer. Il y a douze ans, j’ai acheté un vélo à assistance électrique (VAE). J’ai trouvé ça tellement génial que je me suis dit : il faut convaincre plein de gens de faire pareil. Le vélo est un moyen de transport bon marché, agréable.
Et comment êtes-vous devenu président de la Fub ?En juillet 2009, je suis entré dans l’association Brest à pied à vélo (Bapav), membre de la Fub. Je suis devenu président. Nous sommes près de 700 adhérents. Très vite, je me suis rendu compte que certains aspects ne pouvaient pas être influencés au niveau local. Je me suis engagé au niveau national. En 2011, je suis entré au conseil d’administration de la Fub. Créée en 1980, elle compte 300 associations membres et près de 50 000 adhérents. En 2015, la présidente souhaitait se consacrer à autre chose. Elle avait 66 ans, j’en avais 33. Je suis devenu président.
Vous aviez un projet ?Oui, passer de la Fub qui défend les cyclistes à la Fub qui promeut une solution de déplacement vertueuse, qui doit devenir accessible à tous. Au lieu de dire : il faut améliorer le sort de trois millions de cyclistes ; on dit : 75 % de nos déplacements quotidiens font moins de 5 km et il n’y en a que 2,7 % qui se font à vélo.
Source : Le Brestois Olivier Schneider a fait de la Fub un lobby du vélo