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Le vélo comme solution à la baisse de fréquentation des petites lignes de train

Les arceaux à vélo instal­lés près des gares ren­con­trent un grand suc­cès.

Des arceaux à vélo, dis­posés à prox­im­ité des gares, pour­raient-ils sauver le train ? Après l’adoption de la réforme fer­rovi­aire, et alors que plus de 9 000 kilo­mètres de « petites lignes » de chemin de fer sont men­acées de fer­me­ture, cela pour­rait certes ne pas suf­fire. Mais cette mobil­ité com­binée train-vélo donne des résul­tats probants dans de nom­breux pays d’Europe, comme l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède…

Pour des tra­jets de moyenne dis­tance, moins d’une cen­taine de kilo­mètres, la majorité des voyageurs préfèrent utilis­er leur voiture d’un bout à l’autre, même lorsque l’origine et la des­ti­na­tion sont reliées par le chemin de fer. En effet, le sta­tion­nement près des gares n’est pas tou­jours gra­tu­it. Par ailleurs, la route est par­fois encom­brée, et l’automobiliste peut être con­traint de s’arrêter loin des voies, tout au bout du park­ing, avant de marcher une dizaine de min­utes ou de courir pour attrap­er le train…

« A l’inverse, la durée du tra­jet à vélo vers la gare est prévis­i­ble, et on peut le laiss­er à prox­im­ité du bâti­ment », plaide Olivi­er Schnei­der, prési­dent de la Fédéra­tion des usagers de la bicy­clette (FUB), qui rassem­ble trois cents asso­ci­a­tions locales. Cette pra­tique est déjà très dévelop­pée, et pas seule­ment autour des grandes villes. A Blois, Niort ou Valence, il suf­fit de se tenir sur le quai avant le départ d’un TER pour observ­er de nom­breux cyclistes, leur mon­ture tenue par le guidon, qui s’apprêtent à mon­ter dans le train. D’autres préfèrent laiss­er leur vélo à la gare. Mais ce n’est pas tou­jours pos­si­ble. Ou alors à leurs risques et périls. Les usagers craig­nent le vol, le van­dal­isme, voire les actes gra­tu­its con­sis­tant entre autres à dégon­fler les pneus.

Source : Le vélo comme solu­tion à la baisse de fréquen­ta­tion des petites lignes de train