Près d’un millier de kilomètres de coronapistes ont vu le jour pour répondre à la crise sanitaire. Six mois plus tard, la grande majorité existe toujours. Mais les obstacles à une inscription dans le temps de ces pistes sont là, notamment financiers. Reste donc à transformer l’essai.
Beaucoup de coronapistes devraient être pérennisées. À la mi-septembre, 79 % de collectivités envisagent d’aménager en dur au moins une partie de leurs pistes cyclables de transition, selon l’étude du Club des villes et territoires cyclables (1). Au vu de l’engouement remporté (2) par ces pistes, le contraire eut été surprenant. Cela dit, les décideurs ne veulent tout de même pas brûler les étapes.
Et se donnent le temps de concerter, d’échelonner les travaux et de trouver des ressources financières. Deux mois après l’annonce en septembre de la ministre de la Transition écologique, les 100 millions d’euros pour la pérennisation des coronapistes se font toujours attendre.
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