L’exposition prolongée à la pollution de l’air, en favorisant les maladies cardiovasculaires et pulmonaires, réduit l’espérance de vie d’une manière comparable à celle du tabagisme. Mais elle augmente également de ce fait la vulnérabilité face au COVID-19.
Parue en septembre 2020 dans le “Cardiovascular Research”, une étude internationale évalue la mortalité “COVID-19” liée à la pollution de l’air générée par les activités humaines. En croisant des données liées à l’impact sanitaire du COVID-19 et celles relatives à la pollution de l’air (PM2,5), cette nouvelle étude estime qu’environ 15% des décès du coronavirus sont provoqués par une exposition prolongée aux polluants. La Belgique (21%) se situe au-dessus de cette moyenne mondiale et au-dessus de la moyenne européenne (19%), derrière l’Allemagne (26%) mais devant la France (18%) et le Danemark (15%), à titre de comparaison.
https://www.gracq.org/actualites-du-velo/impact-de-la-pollution-de-lair-sur-la-mortalite-covid