6 heures du matin. Sans faire de bruit, Matthieu Perruche pousse son vélo hors de son garage, à Riom. Il fait encore nuit noire. Mais ce sont les heures qu’il préfère pour rouler. « On est plus tranquille », sourit-il, en grimpant sur sa selle. C’est l’heure de partir au boulot. Direction Clermont-Ferrand.
Tous les jours, ce trentenaire fait l’aller-retour Riom-Clermont en vélo, comme d’autres le font en voiture ou en train. « C’est agréable le matin ; il n’y a personne et on roule dans l’air frais. Et le soir, c’est hyperefficace. Ce n’est pas plus fatiguant que d’être coincé dans les bouchons. »
Naturellement, pour ces trajets réguliers, Matthieu a équipé son vélo en conséquence. Il s’agit d’être vu, d’abord : un phare rouge clignotant est installé derrière sa selle. Il porte également un gilet jaune par-dessus son sac à dos. Il s’agit de voir également. Car certaines portions de cet itinéraire ne sont pas sous les feux de l’éclairage public. Fixé sur son guidon, un phare assez puissant illumine la chaussée une dizaine de mètres au-devant de son vélo.
Un témoignage à lire dans La Montagne