Star de ces derniers mois, le vélo n’a pas manqué de créer des sueurs froides aux entrepreneurs du secteur. Usines à l’arrêt, difficultés à s’approvisionner en pièces, gestion des demandes clients, délais qui s’allongent… « On a vu ce qui se passait en Chine et en Corée au déconfinement, avec des ventes qui explosaient. Chez nous, on s’attendait à une hausse des ventes, mais à ce point-là… c’était impressionnant », se souvient Baptiste Fullen, cofondateur d’Eovolt, une start-up spécialiste des vélos électriques pliables.
L’entrepreneur vient de quitter « en urgence » son atelier de 700 m² à Bourges (Cher) pour une nouvelle usine de 2.500m² dans la région lyonnaise. Résultat : alors qu’il prévoyait une baisse de son chiffre d’affaires prévisionnel à cause du confinement, ses revenus devraient atteindre 4 millions d’euros d’ici à la fin de l’année, contre 1,3 million d’euros en 2019.
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