Pour Danilo Bianco, s’il y a une chose avec laquelle on ne plaisante pas, c’est le café. Pourtant, constate cet entrepreneur d’origine italienne, qui a créé le “Trip Bike Café”, à Paris il est de plus en plus difficile de trouver un petit noir élaboré dans les règles de l’art “à l’italienne”, aussi bien dans les lieux touristiques que dans les quartiers d’affaires. C’est ce constat qui l’a poussé à installer sur des triporteurs hollandais de véritables machines à café italiennes à piston,loin, très loin même, des capsules ou des machines que l’on trouve dans les bistrots ou dans les chaines comme Starbucks ou Colombus.
Sur ses cinq triporteurs qui sillonnent les rues de la capitale, on trouve tout le matériel nécessaire : moulin à café, percolateur, et, dissimulés dans la caisse en bois vernis du vélo : les batteries, l’eau et une bouteille de gaz. Et visiblement le concept connait déjà un certain succès. C’est ce que constate notamment Xavier qui vient de stationner son triporteur aux pieds de l’église de la Madeleine, lieu touristique stratégique de la capitale. Pour Danilo Bianco si la formule est simple elle est aussi rentable. Il suffit de vendre au moins 80 cafés à 1,80 euros par jour pour rentabiliser l’opération.
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