C’est la nouvelle grande tendance du déplacement urbain. Si les grèves dans les transports parisiens au mois de décembre avaient déjà provoqué un boom des nouvelles mobilités, le déconfinement a signé un acte 2 d’une toute autre ampleur. En mai et juin, les ventes de vélo ont plus que doublé par rapport à la même époque en 2019, explique BFMTV. Mais les vendeurs n’arrivent plus à suivre la cadence infernale. Les clients doivent donc faire le tour des magasins ou être prêts à patienter.
Face aux craintes causées par l’épidémie de coronavirus, le vélo permet aux urbains d’éviter les transports en commun souvent surpeuplés. C’est aussi une solution pour faire de l’exercice après plusieurs mois de confinement. Une tendance qui est accompagnée par les autorités, notamment à Paris, avec le développement des “coronapistes”. Parmi les dépenses qui sont reparties à la hausse après le 11 mai, le vélo tient ainsi compagnie au salon de coiffure et au cabinet du dentiste. Au niveau européen, Décathlon affirme que les ventes de vélo ont été « multipliées par deux voire trois ». Aux Etats-Unis, le nombre de vélos vendus en ligne a été supérieur de 5.000% à celui de la mi-mai 2019.
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