Les itinéraires cyclistes ne sont pas évidents à calculer parce que la plupart des logiciels de navigation ont été conçus pour la voiture. Certes, on peut parfois choisir de ne pas prendre les autoroutes (pour des raisons de coût la plupart du temps) mais cela veut souvent dire rouler sur des nationales ou des départementales à fort trafic, très anxiogènes pour un cycliste sans carrosserie ni pare-chocs (un casque ne sert pas à grand-chose lors d’un choc à grande vitesse).
Le problème ne vient pas seulement de la navigation, mais également des fonds de carte. Ouvrez Google Maps et regardez ce qui vous est présenté. A Paris par exemple, la première chose qui saute aux yeux, c’est le périphérique qui dessine les limites de la ville. Evidemment, c’est un endroit parfaitement inhospitalier pour tout être humain non équipé d’un véhicule motorisé (et encore…)
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