La place de la voiture en ville est un sujet qui prend chaque année davantage d’ampleur en raison des impacts écologiques et sanitaires des émissions de gaz à effet de serre et de particules fines dont les voitures sont responsables. L’enjeu est évidemment de taille pour l’environnement et la santé avec, en ligne de mire, l’objectif pour les villes durables de proposer des déplacements urbains moins polluants : la marche à pied, l’usage du vélo, des EDPM ou encore des transports en commun.
Et s’il est probable que nous puissions voir émerger à l’avenir des villes sans voitures, la problématique actuelle consiste surtout à rééquilibrer l’usage de l’espace public en accordant davantage de place à d’autres moyens de transports. Et pour cela, les places de stationnement sont en première ligne. D’où l’urgence pour les villes en transition de repenser le stationnement des voitures.
LES VILLES RÉDUISENT LA PLACE ACCORDÉE À LA VOITURE
En effet, de plus en plus de villes, de toutes tailles, commencent à repenser l’organisation de leur espace public pour favoriser les mobilités “douces”. Ce qui signifie la mise en place de zones et de rues piétonnes ; de ZFE (zones à faibles émissions) pour limiter l’accès aux véhicules les plus polluants ; de pistes cyclables et d’offres de transports en commun. C’est par exemple ce qu’a réalisé la ville de Madrid récemment. La capitale inspire d’ailleurs le gouvernement espagnol qui pourrait envisager à l’avenir de restreindre l’usage de la voiture dans les villes de plus de 50 000 habitants.
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