Tunis (AFP) — Le vélo se fraye désormais un chemin dans les artères bouillonnantes de Tunis, et des femmes en nombre croissant, brisant la barrière du genre, montent en selle pour gagner en autonomie, dans un engouement libéré par la pandémie de Covid-19.
Dans un quartier du centre de la capitale, le jardin japonais se transforme chaque dimanche matin en une école en plein air pour une trentaine d’apprentis cyclistes. Des adultes, quasi exclusivement des femmes, y apprennent à pédaler.
En tenue de sport pour la plupart, les débutantes tentent de maîtriser la trajectoire de vélos de petite taille, spécialement choisis pour l’apprentissage.
Parfois hésitantes, la mine concentrée, elles guettent les obstacles.
“Je suis venue me libérer d’un poids, celui de ne pas avoir appris la bicyclette petite”, lance Samia, 40 ans, fière de la confiance acquise à vélo dès sa seconde session de formation.
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