« Vanessa, garde deux doigts sur tes freins, c’est ton assurance vie! » Sur l’allée bitumée du bois de Vincennes baignée de soleil, Frédéric donne de la voix pour éviter la chute à son élève. Pour Vanessa, comme ses camarades de jeu Nabila, Sophie et Ilyes, le vélo n’est pas inné. Ce mercredi matin là, ils découvrent, visages masqués, les cours adultes délivrés par l’association DAVS (Développement Animation Vélo Solidaire), l’une des 15 écoles-vélos d’Ile de France (retrouvez la liste en fin d’article).
Frédéric a créé la structure il y a cinq ans et son téléphone n’arrête pas de sonner depuis le déconfinement. « On forme 300 élèves par an en temps normal, mais là c’est le gros rush, confie cet éducateur sportif originaire de Normandie. Beaucoup partent de zéro et 99 % sont des femmes, souvent en provenance d’Afrique du nord où le vélo ne s’apprend pas dans la rue. »
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