C’est la ruée sur le vélo. Que ce soit pour échapper à la promiscuité des transports en commun, refaire de l’exercice après deux mois de confinement ou profiter du beau temps, l’engouement est massif. S’agit-il d’une simple mode passagère ou d’un tournant durable ? Le confinement a sans doute fait réfléchir à nos modes de vie : la limitation du rayon de déplacement, le temps disponible, la quiétude retrouvée de nos rues ont redonné du crédit à la bicyclette.
Ce retour en grâce se produit alors que les autres modes souffrent de désaffection : l’épisode des Gilets jaunes a montré le revers de la dépendance automobile et fait perdre de son aura à la voiture, soudain trop chère, mais aussi encombrante, bruyante et polluante. À leur tour, les grèves de l’automne 2019 puis la pandémie ont souligné les faiblesses des transports en commun.
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