Le phénomène s’est produit en Chine : après le déconfinement, les habitants ont déserté les transports en commun, qui ont vu leur fréquentation chuter de moitié, et les ventes de voitures ont explosé.
Chez nous aussi, il y a fort à parier que les bus, métros et tramways soient délaissés, du fait de l’inévitable promiscuité qu’ils induisent aux heures de pointe. Comment, dans ce contexte, éviter une recrudescence de la circulation automobile? Le vélo pourrait bien s’imposer comme LE moyen de déplacement idéal : il permet de maintenir la distanciation sociale d’un mètre minimum préconisée pour lutter contre la propagation du coronavirus. En outre, il s’agit d’un mode de déplacement individuel beaucoup moins gourmand en espace urbain que la voiture. Et le tout, pour un bilan carbone zéro, et un coût au kilomètre défiant toute concurrence. Mais il ne pourra conquérir de nouveaux adeptes qu’à une condition : que la sécurité des cyclistes soit renforcée.
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