Le vélo a la cote, ces temps-ci, auprès des Québécois inquiets à l’idée d’attraper la COVID-19 en prenant le taxi ou les transports collectifs. Le gouvernement Legault n’a pourtant pas jugé bon de considérer les ateliers de réparation de vélos comme un service essentiel, ce qui pourrait mettre des bâtons dans les roues des cyclistes.
Raphaëlle Côté a ressorti son vélo ces derniers jours pour se rendre au travail. Le printemps lui a lancé une invitation, et la pandémie l’a convaincue. Chaque jour, cette éducatrice spécialisée doit traverser Montréal pour se rendre dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, où elle travaille dans un CPE, un service essentiel.
« Je ne fais pas partie des populations vulnérables, donc ça ne m’inquiète pas outre mesure d’attraper [le virus], mais c’est vraiment la propagation qui me stresse beaucoup, l’idée que je puisse le transmettre à un enfant qui, lui, le transmet à ses parents, etc. », explique-t-elle.
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