La situation est sans précédent. Alors que le bilan du coronavirus s’alourdit de jour en jour , les autorités du monde entier exhortent les citoyens à adopter les mêmes réflexes lors de leurs (rares) sorties autorisées : se laver régulièrement les mains, éternuer dans son coude, rester à un mètre de distance…
Mais le respect de cette dernière consigne n’est pas toujours aisé, surtout quand on doit se déplacer dans les villes densément peuplées. Les transports en commun — quand ils sont encore ouverts — sont redoutés et ont vu leur fréquentation plonger. La marche est une option de transport sérieuse, du moins pour les trajets courts. Mais l’étroitesse des trottoirs implique parfois de frôler d’autres passants. Ce qui risque de propager le Covid-19.
Le vélo, un moyen de transport hygiénique
Alors pourquoi pas aménager autrement l’espace public pour répondre à la crise sanitaire ? Dès la mi-mars, la mairie de Bogotá (Colombie) a pris les devants en créant en une nuit 22 kilomètres de pistes cyclables. Le secret ? La fermeture de voies réservées aux voitures.
👉 A lire sur lesechos.fr