Parmi les obligations des candidats aux élections dans les grandes villes, en cette fin de campagne, figurait immanquablement le « grand oral vélo », organisé par les associations locales. A Nantes, Grenoble, Cherbourg ou Tours, les principales têtes de liste, ou leurs représentants, venaient plancher, l’un après l’autre, face aux militants, détaillant les mesures qu’ils engageraient s’ils étaient élus.
Initiations des responsables politiques
Cela n’empêche pas l’émergence d’initiatives originales. A Nantes, une soixantaine de cyclistes désireux de modifier le regard des élus ont proposé aux cinq principales candidates à la mairie de les accompagner pour une découverte de la ville à vélo, durant une heure et demie.
Au cours de ces initiations, à l’automne 2019, « nous leur avons montré l’incohérence des aménagements, les passages difficiles, où l’on se sent en insécurité, dans le centre-ville mais pas seulement. Laurence Garnier [Les Républicains, LR] nous a même confié qu’elle n’était pas montée sur un vélo depuis sa première communion », raconte François Dillinger, l’un des organisateurs. Ces parcours ont aussi donné l’occasion aux candidates de découvrir que les cyclistes du quotidien
« sont des gens comme tout le monde, avec des vies de famille, occupant des positions diverses dans la société »
L’article d’Olivier Razemon est à lire sur lemonde.fr