« Faire une infrastructure pour qu’elle soit utilisée par deux personnes, ce n’est peut-être pas l’idéal. » La phrase prononcée le 20 octobre 2018 par Philippe Saurel, maire (DVG) de Montpellier, a déclenché un mouvement inédit autour du vélo. En réplique, naissait le mouvement #jesuisundesdeux sur Twitter. Une semaine plus tard, à l’appel de Vélocité, ils étaient entre 1 200 et 1 500 cyclistes à se réunir…
Depuis, le maire a pratiqué un spectaculaire rétropédalage, avec un budget annoncé de 80 millions d’euros sur dix ans, la multiplication d’arceaux de stationnement et l’installation du premier « tourne à droite ». Mais, globalement, Montpellier la joue petit braquet depuis des décennies, qu’importe l’étiquette politique des édiles au pouvoir. Les membres de la FUB (Fédération française des usagers de la bicyclette) classent la ville en queue de peloton (9e sur 11) des communes de plus de 200 000 habitants.
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