Depuis le début de la grève contre la réforme des retraites, les perturbations dans les transports en commun et la très forte congestion routière qu’ils ont entraînées en région parisienne ont encouragé une partie des usagers à enfourcher un vélo. Le trafic cycliste a ainsi été multiplié par deux à trois à Paris, et les trajets en Vélib et autres véhicules en free-floating ont doublé.
Le phénomène ne passe pas inaperçu dans les rues et donne lieu à des scènes peu communes en France : des files quasiment continues de vélos et de trottinettes électriques sur certaines pistes cyclables aux heures de pointe, deux fois plus de vélos que de voitures défilant sur le boulevard Voltaire, parfois une vingtaine de cyclistes qui attendent aux feux de circulation…
Au-delà des effets de court terme de cette grève sur la pratique du vélo, l’accélération actuelle aura des effets durables à Paris et en Île-de-France, mais aussi ailleurs en France.
le rayonnement de la capitale, la concentration du pouvoir et de l’attention des médias sur Paris, dans des proportions parfois regrettables, aura probablement un effet d’entraînement du succès actuel du vélo dans le reste de la France.
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