On assiste à Paris à un boom de l’usage du vélo en raison de la grève. Est-ce comparable avec ce qu’il s’était passé en 1995 ?
La mairie de Paris effectue des comptages qui montrent une multiplication de l’usage du vélo par deux ou trois. C’est du même ordre que lors de la grève de 1995, qui avait vu presque un triplement de l’usage. Dans la part modale du vélo, il existe toujours deux catégories : les usagers quotidiens et les usagers occasionnels. En période de grève, cette deuxième catégorie rejoint la première et cela explique en bonne partie la hausse de l’usage. Parmi ces nouveaux cyclistes, il y a évidemment aussi des gens qui ne font jamais de vélo d’ordinaire, mais c’est marginal car on se met rarement au vélo du jour au lendemain.
il restera quelque chose de la grève dans l’imaginaire des gens, ils se diront «c’est faisable».
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