Des vélos, parfois à perte de vue. Depuis cet été et encore plus depuis le début de la grève dans les transports en commun, la petite reine est plébiscitée parmi les alternatives pour se déplacer. Les chiffres de fréquentation relevés sur les pistes cyclables de la capitale, avant et après le 5 décembre, en attestent.
« Les nouveaux axes bidirectionnels comme ceux de Rivoli ou de la rive gauche ont été en capacité de supporter ce doublement voire ce triplement de fréquentation, remarque Louis Belenfant, directeur du collectif vélo Ile-de-France, ravi de cet engouement. Ces infrastructures continues et sécurisées ont été identifiées par les usagers. C’est ce qui manque trop souvent hors de Paris. La grève montre tout ce qui reste à faire dans la région. »
On pense que face aux routes congestionnées, les transports en commun de plus en plus saturés et une population toujours en hausse, le vélo présente une solution d’avenir,
observe Vincent Degove, responsable du projet au sein du collectif Ile-de-France et membre de Pantin en selle. Et pas besoin d’attendre 2030. Il y a un intérêt dès cet été. »
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