Fallait-il vraiment, dès avril 2014, deux semaines après les élections municipales, transformer la grand-place de Béthune (Pas-de-Calais) en parking ? Était-ce une erreur ? «Oui, on peut le dire», a reconnu Olivier Gacquerre, 43 ans, maire (UDI) de la ville, dans la Voix du Nord, le 18 décembre, tout en défendant sa volonté de «recréer une dynamique en centre-ville, à partir des flux». Comme l’élu de Béthune, de nombreux maires de villes moyennes ont commencé leur mandat sur les chapeaux de roues, au sens propre du terme, et le terminent juchés sur une bicyclette ou confortablement installés dans un BHNS tout neuf.
Elus sur la promesse de «faire revenir la voiture en ville», selon l’expression consacrée, en espérant revitaliser leur centre, ils ont rapidement constaté que cela ne fonctionnerait pas.
Ces maires, pragmatiques, ont alors changé de direction, découvert les vertus des transports en commun, des espaces publics apaisés et des pistes cyclables. Les élections municipales de mars 2020, dans un peu plus de deux mois, sanctionneront, ou consacreront, ces choix, et ces revirements.
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