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Quand le vélo devient un service public de mobilité

Paris n’est pas la France, c’est cer­tain. Mais ce qui s’y passe est sou­vent instruc­tif. En 2018, les chantiers de pistes cyclables fai­saient râler. Main­tenant qu’elles sont là, en site pro­tégé, à dou­ble sens et per­me­t­tant de grandes tra­ver­sées de la cap­i­tale à bonne vitesse, elles créent des con­ver­tis à haute dose. Certes, la grève des trans­ports a ren­for­cé les moti­va­tions fla­geolantes mais l’infrastructure a fait l’essentiel du boulot. Comme dis­ent les mil­i­tants du cycle :

«Faites des routes, vous aurez des voitures. Faites des pistes cyclables, vous aurez des vélos

Les chiffres parisiens le mon­trent. Glob­ale­ment, l’usage du biclou a pro­gressé de 54% en un an entre les mois de novem­bre 2018 et 2019 et les sta­tis­tiques regor­gent de don­nées encour­ageantes : deux fois plus de tra­jets à vélo qu’à moto ou à scoot­er, presque autant de bicy­clettes que de voitures sur le boule­vard Voltaire le 13 décem­bre (11 612 con­tre 12 886) et un record de pas­sages rue de Riv­o­li avec plus de 100 000 cyclistes ont été enreg­istrés par le comp­teur instal­lé par la mairie de Paris pour en avoir le cœur net

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