Le déplacement de la Ministre des sports Roxana Maracineanu à Toulouse au départ d’une étape du Tour de France est plus qu’un encouragement aux coureurs de notre mythique fête populaire : c’est la promotion du « savoir rouler » à vélo. Le vélo, c’est du plaisir ! On y goûte souvent enfant après avoir vu les coureurs du Tour de France, en s’élançant avec ses parents dans un parc, puis en s’aventurant le long d’une rivière… Mais si on prolongeait le plaisir des cheveux au vent toute l’année ? C’est une de ces petites révolutions qui s’opère en France : les enfants de l’école primaire vont pouvoir recevoir un apprentissage du vélo pour qu’à leur entrée en sixième ils soient en capacité d’aller de leur domicile au collège.
Un apprentissage a minima
Il n’est pas inné de savoir se déplacer sur la route, dans son quartier, sa ville, dans le trafic automobile en sécurité. Faire attention au piéton qui débouche sur la chaussée, à l’automobiliste qui ouvre sa portière, au camion qui tourne à droite et qui ne voit pas le cycliste masqué par les angles morts, apprendre à prendre sa place dans un giratoire, et à se faire respecter et respecter tous les usagers de l’espace public. Cette nouvelle compétence nécessite l’acquisition de connaissances, de l’expérimentation grandeur nature, et c’est ce que les ministères du sport, des transports, de l’Intérieur et de l’Éducation nationale ont cosigné : dix heures d’apprentissage à minima.
Source : Le vélo, ça s’apprend