Les résultats du premier relevé de l’appel à projets “Vélo et territoires” ont été dévoilés : 102 lauréats ont été retenus. Près de 90 % des projets comportent des études de planification des aménagements cyclables.
102 candidats ont été retenus pour le premier relevé de l’appel à projets “Vélo et territoires”. En septembre dernier, l’Etat et l’Ademe avaient lancé cette initiative pour aider les territoires à anticiper la mise en œuvre du plan vélo et à mobiliser la dotation de soutien à l’investissement sur des projets d’infrastructures cyclables aboutis.
Pour cela, ils proposaient de soutenir les projets qui visent à lancer des études de planification stratégique, de schéma directeur, de maitrise d’ouvrage pré-opérationnelle d’aménagement ou encore de maîtrise d’œuvre opérationnelle d’aménagements d’itinéraires complexes. Ils visaient également les services vélos dans les territoires qui en sont peu dotés et le recrutement de chargés de mission vélo/mobilités actives. L’appel à projets s’adressait aux territoires de moins de 250.000 habitants.
343 candidatures pour les deux relevés
Au total, l’Ademe a recensé 343 candidatures pour les 2 relevés de l’initiative. Le second relevé s’est effectué le 11 février 2019. Les 176 candidatures retenues pour ce second temps seront dévoilées courant mai.
Parmi les candidats du premier relevé, on trouve des communes, des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), des départements, des parcs naturels régionaux, des syndicats et pôles d’équilibre territoriaux et ruraux. L’appel à projets a également intéressé les collectivités de l’outre-mer : la Guadeloupe, la Guyane, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie Française et la Réunion.
“Ce succès sans précédent est un signal fort qui témoigne de l’appétence pour le sujet dans les territoires peu ou moyennement denses, se sont réjouis l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et le ministère de la Transition écologique dans un communiqué commun. Il montre que le vélo n’est plus l’apanage des grandes agglomérations : le vélo est dorénavant considéré aussi comme une solution de mobilité en dehors des métropoles, tantôt à part entière, tantôt complémentaire des autres modes — en particulier du train — dans une approche intermodale”.
90 % des projets retenus proposent des études de planification des aménagements cyclables. 56 % d’entre eux proposent l’expérimentation des services vélos comme la location, le partage, la réparation et l’entretien, l’apprentissage du vélo à l’école, etc. 62 % souhaitent instaurer une animation territoriale dédiée, via le recrutement de chargés de mission et la création d’une campagne de communication grand public.
Source : Actu-Environnement