Ces dernières craignent que le plan vélo, qui prévoit 350 millions d’euros pour cofinancer des infrastructures, soit sacrifié pour financer les mesures fiscales…
Si les mesures prises par le gouvernement pour répondre à la crise des « gilets jaunes »ont entraîné une diminution des recettes fiscales, le vélo ne doit pas faire l’objet « d’économies budgétaires », ont averti des associations, ce jeudi. Ces dernières craignent que le plan vélo, présenté en septembre dernier, qui prévoit 350 millions d’euros pour cofinancer des infrastructures, soit sacrifié pour combler les pertes.
L’annulation dans le budget 2019 de la hausse de la taxe carbone et du gazole non routier (GNR) et la dégradation des radars routiers représentent un manque à gagner, mais « ce n’est pas sur le vélo qu’il faudra faire des économies », a averti Matthieu Orphelin, député LREM du Maine-et-Loire, lors d’une conférence de presse du Club des villes et territoires cyclables et du Club des élus nationaux pour le vélo.
« Il faudra assurer le début du suivi de ce plan »
« Il y a une volonté affichée par l’Etat » de promouvoir le vélo, a salué Pierre Serne, président du Club des villes et territoires cyclables. Le gouvernement a présenté en septembre un plan vélo qui prévoit 350 millions d’euros sur sept ans pour cofinancer des infrastructures avec des collectivités, soit 50 millions par an.