C’est, pour la mairie, un empêcheur de rouler en rond. Rémy Goguel, représentant du collectif Saint-Gratien à vélo, se fait le porte-parole des défenseurs des droits à la circulation et à la sécurité des cyclistes.
En juillet, au sein du collectif, il a lancé une réflexion sur la réalisation d’aménagements cyclables continus.
Il avait aussi tenté de proposer un accès cyclable sécurisé à destination des élèves du lycée Gustave-Monod, depuis la halte Sncf du Champ-de-courses à Soisy-sous-Montmorency.
Double sens
Pour faire passer son idée, Rémy Goguel s’appuyait sur une décision de l’État, qui impose, aux communes, lamise en place du double sens cyclable dans les artères dont la circulation est limitée à 30 km/h.
Un projet qui a donné lieu à de vifs échanges lors d’une réunion de quartier, en présence du maire (Lr) Julien Bachard, qui aurait sèchement rejeté les propositions du collectif.
Désormais, le cycliste s’en prend au programme de modification du Plu (Plan local d’urbanisme) qui n’intégrerait aucune des mesures du Pduif (Plan de déplacements urbains) d’Île-de-France, en matière de stationnement des vélos, qui s’impose aussi aux communes depuis 2014.
Source : Val-d’Oise. Son plan vélo ne passe pas en mairie de Saint-Gratien – actu.fr