« Plus personne ne rigole » lorsqu’il raconte qu’en vingt-cinq minutes de vélo à assistance électrique (VAE), vêtu comme un cadre fringant, il est possible de s’épargner les kilomètres d’embouteillages, le stress du retard, la hausse des carburants et l’abonnement à la salle de gym. « Autour de moi, j’entends même les uns demander aux autres : “T’es encore en voiture ?” C’est devenu chic de se balader à vélo électrique. Il faut dire qu’avec son écran, son côté techno et ludique, il ne fait pas vélo de décroissant… »
Le VAE, vélo branché, au propre comme au figuré. Cadeau de Noël commandé, ou juste fantasmé – trop cher, mais on y viendra. Objet iconique du moment. Deux signes ne peuvent tromper : Inès de La Fressange, reine des élégances parisiennes, a daigné associer son image à une autre petite reine, électrique (Gitane). Et Florence Foresti en fait ses choux gras, dans son dernier spectacle. « Je ne suis pas adaptée à ce qui vient. Je ne veux ni vélo électrique ni bouffer des grillons », se rebelle l’humoriste, qui hume si bien l’air (pollué) ambiant.
Source : Le vélo électrique, nouvelle petite reine branchée