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Réunis en congrès, les maires ruraux sifflent le « plan vélo »

« Le vélo, c’est bien pour la ville, mais chez moi, à la cam­pagne, c’est pas pos­si­ble ». Et puis, « com­ment on fait quand on a des valis­es à porter, hein ? » Ces réflex­ions, et tant d’autres, ont ponc­tué toute la journée du same­di 22 sep­tem­bre, au con­grès de l’Asso­ci­a­tion des maires ruraux de France (AMRF), qui se tenait à Saint-Léger-les-Mélèzes (Hautes-Alpes), un vil­lage de 345 habi­tants situé à 1200 mètres d’altitude, sur­plom­bant la riv­ière Drac.

Huées. Vanik Berber­ian, maire de Gargi­lesse-Dampierre (Indre), prési­dent de l’association, a don­né le ton dès son dis­cours d’accueil.« Après le 80 km/h et la hausse des tar­ifs des car­bu­rants, le gou­verne­ment n’a rien trou­vé de mieux qu’un plan vélo ! », a-t-il lâché, provo­quant les huées d’une bonne par­tie des 300 per­son­nes présentes. Le pro­pos, répété ici sur Europe 1, et là dans une inter­view à France Info, est par­faite­ment assumé.

Pour en savoir plus sur ce « plan vélo » annon­cé le 14 sep­tem­bre, c’est ici.

Par­lant après lui, Chan­tal Eymeoud, maire d’Embrun (Hautes-Alpes) et vice-prési­dente de la région Provence-Alpes Côte d’Azur, a elle aus­si décou­vert que le mot « vélo » pou­vait suf­fire à déclencher une hys­térie col­lec­tive. « La région s’empare de la com­pé­tence trans­port. Elle organ­ise des actions pour le cov­oiturage et le vélo ». Sif­flets.

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