Tribune. La gratuité des transports publics n’est pas un objectif en soi. C’est un moyen qui doit être au service d’une politique de transport articulant de façon cohérente l’ensemble des modes de déplacement. La question clé est donc de se demander quels sont les modes à privilégier par une politique des déplacements et pourquoi.
Dans un objectif de développement urbain durable reposant sur les trois piliers économique, social et environnemental, les modes à privilégier sont ceux qui assurent une mobilité suffisante, tout en étant les plus respectueux de l’environnement, les moins consommateurs de ressources non renouvelables, les moins coûteux pour les ménages comme pour la collectivité, les plus favorables à l’urbanité et les meilleurs pour la santé.
Pour répondre au mieux à ce problème, il convient de privilégier d’abord la marche et le vélo personnel, puis les vélos publics, les transports collectifs et les usages partagés de la voiture, et enfin la voiture en solo et les deux-roues motorisés.