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Livraison à vélo : comment les coopératives s’organisent

Les livreurs de repas à domi­cile mul­ti­plient les grèves pour amélior­er leurs con­di­tions de tra­vail. Si des petites vic­toires sont par­fois arrachées, comme à Saint-Eti­enne où Uber Eats s’est engagé à garan­tir un min­i­mum horaire de 10 à 12 euros pour les cours­es effec­tuées sur les heures de repas, le statut d’autoentrepreneurs que leur imposent les grandes plate­formes con­tin­ue de les ren­dre vul­nérables.

Pour s’en affranchir, des livreurs s’organisent à l’échelle locale pour lancer leur pro­pre offre de livrai­son à vélo. En France, 21 coopéra­tives ont ain­si été lancées au cours des dernières années.

Arthur en fait par­tie. Après la fail­lite de la start-up de livrai­son de repas Take it easy, en 2016, il ren­con­tre d’autres livreurs lors de la créa­tion d’un syn­di­cat à Bor­deaux. Neuf mois plus tard, en novem­bre 2017, trois d’entre eux lan­cent la coopéra­tive Les cour­siers bor­de­lais . Après avoir com­mencé avec seule­ment « leurs sacs à dos et leurs vélos », l’équipe s’est agrandie depuis et compte aujourd’hui six salariés en CDI et à temps plein.

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