Environ 2000 vélos sont déclarés volés chaque année à Toulouse. Mais au moins la même quantité de vols ne seraient pas déclarés. Premières victimes, selon l’association 2 pieds 2 roues (2P2R) : les propriétaires de bicyclettes à assistance électrique dont le prix peut atteindre plusieurs milliers d’euros. Les voleurs utilisent des moyens de plus en plus lourds. Il n’est pas rare que des antivols ou du mobilier urbain soient découpés en plein jour à l’aide de petites disqueuses ou tronçonneuses fonctionnant sur batterie. Il existe des filières de revente des vélos. En témoigne l’enquête au mois de septembre d’une journaliste du Parisien. Elle a raconté comment elle s’était fait sciemment voler sa bicyclette (lien payant), équipée d’un tracker GPS, pour le retrouver dans un camion en partance pour l’étranger.
Cette recrudescence de vols décourage la pratique du vélo.
“1 cycliste sur 5 victime de vol, constate 2P2R, ne remontera pas sur un vélo rapidement, d’autant plus que le vol touche principalement les “débutants”.
L’association a donc écrit aux différents acteurs qu’elle a identifiés comme ayant les moyens de réduire ce phénomène.
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