Les ventes, les réparations et même les cours de vélo ont explosé après le confinement. Electrique ou pas, utiliser un vélo comme mode de transport n’est plus marginal.
franceinfo : Mariette Darrigrand, vous êtes sémiologue spécialisée dans l’analyse du discours médiatique et dirigeante du cabinet Des faits et des signes. Les pistes cyclables sont un véritable enjeu politique, le vélo c’est vraiment l’un des symboles du “monde d’après”… Mais toujours en utilisant le mot d’avant.
Mariette Darrigrand : en latin, velox, l’ancêtre en droite ligne de vélo, n’était pas encore un nom. C’était un adjectif qui voulait dire rapide, capable d’aller à la vitesse d’un javelot dans l’air. On parle encore aujourd’hui de vélocité d’ailleurs, une sorte de double savant de “vitesse”. Ensuite la langue française a créé un mot composé : en rajoutant -pède, le pied, pour faire “vélocipède”. Mais au départ, les pieds sont ceux des chevaux. Quand le vélocipède est né au début du 19e siècle, c’était une nouvelle voiture à cheval, plus rapide que les carrioles habituelles.
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