Le premier bonheur de la Véloscénie commence lorsqu’on enfourche son vélo et qu’on laisse Paris derrière soi au petit matin. Adieu Notre-Dame, adieu la Seine ! Le vélo équipé de sacoches semble un peu lourd, mais après quelques coups de pédale on n’y pense plus. D’ailleurs, on a déjà l’air d’un cycliste chevronné : casque, cuissard, bidon, lunettes de soleil, K-Way. Les affaires, choisies dans des matériaux légers et respirant, sont à l’abri dans leur sac étanche. Après avoir déambulé dans les rues de la capitale, on emprunte la promenade des vallons de la Bièvre, aussi appelée « coulée verte », qui nous emmène en toute sécurité jusqu’à Massy, puis sur la route de Versailles.
Kilomètre après kilomètre, on s’extrait avec délice des grandes voies de circulation. Un petit air de campagne flotte déjà aux Loges-en-Josas. Dans la vallée de Chevreuse, la nature reprend ses droits. Le relief aussi… Il faut alors faire une pause au bar à sirop de L’Alchimiste, l’un des meilleurs siropiers de France : que du fruit frais, de saison. Goûtez sa verveine au gingembre, son cresson et poivre ou son orange sanguine et basilic ! Les familles à vélo rejoindront le château de Breteuil, qui fait vivre huit contes de Perrault avec une vingtaine de personnages de cire : le Petit Poucet, le Petit Chaperon rouge, le Chat botté, Cendrillon… Faute de bottes de sept lieues, il nous faut pédaler encore un peu jusqu’à Rambouillet.
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