Une meuleuse et une dizaine de secondes d’acharnement suffisent à venir à bout d’un vélo bien attaché. Prévoir ensuite des heures à arpenter Leboncoin et les 200 000 annonces quotidiennes de ventes de vélos, pour espérer tomber sur son deux-roues bien-aimé. La pratique du vélo comme déplacement écolo convainc et, avec elle, le nombre de bicyclettes volées monte en flèche.
Sylvain, cycliste depuis tout petit, « qui pédale mieux qu’il marche », a vu trois de ses deux-roues disparaître en deux ans. Dont « un superbe vélo vert sapin, retapé » par ses soins. Il appartenait à son grand-père. « Je me réveille et là… Plus rien. Au lieu de le rentrer dans le parking comme d’habitude, je l’avais attaché dans la rue. »
« Un fléau »
La scène n’a rien d’original et est bien connue des cyclistes. Rémi, de la boutique La sardine à vélo, à Nantes, connaît bien la chanson : « Une personne sur deux qui vient ici me dit qu’elle veut se racheter un vélo, car elle s’est fait voler le sien. C’est un véritable fléau. » Chaque année, en France, entre 300 000 et 400 000 ménages déclarent avoir été victimes d’un vol ou d’une tentative de vol, selon les chiffres de l’Insee.
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