« Bon, je le répète mais on ne freine pas avec les pieds. Les doigts sur les freins, ce n’est pas pour faire joli, c’est pour être utilisé », insiste Frédéric Schneider, qui anime cet atelier. Face à lui, les apprentis cyclistes, casques sur la tête, opinent du chef. « C’est vrai que j’oublie les freins, ça doit être une question d’habitude », chuchote l’une, avant de se lancer sur la piste improvisée.
Dans une impasse peu fréquentée, au plateau Rouher, à Creil, Joy, Karima, Gladys et Nicole enchaînent les virages pour un unique objectif : réussir enfin à faire du vélo. « Essaye de monter en vitesse, regarde devant toi. » Karima lève bien la tête, prend de l’élan sur sa bicyclette et tente de slalomer entre plusieurs plots, les jambes suspendues au-dessus du sol.
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