« Le théâtre est trop profond pour moi, je préfère le vélo », lança un jour Jean Gabin. Il faut dire que la France des années 50, avec un quart des déplacements à vélo (3 % aujourd’hui), était un terrain idéal pour rouler à bicyclette. Les temps ont changé. Voitures, scooters, bus, camions, trottinettes, gyropodes… Les dangers jetés sous les roues du cycliste sont multiples, comme les risques de frictions, voire d’accidents. On n’a pourtant jamais autant pédalé depuis cette époque : avec les grèves contre la réforme des retraites, puis l’épidémie de Covid-19, le nombre de vélos dans la capitale aurait augmenté de moitié. Sous l’effet conjugué de la politique provélos de la Région et de la Ville de Paris, les 100 kilomètres de « coronapistes ».
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