Des milliers de vélos grouillaient tout long de la Myrtle Street de Brooklyn, le 4 juillet. Dans le brouhaha des sonnettes, des cris émergeaient de la masse : « À qui sont les rues ? À nous », « Dites son nom : George Floyd ». Dans l’immense mouvement Black Lives Matter, qui mobilise depuis fin mai des millions d’Américains dans les rues pour lutter contre le racisme et dénoncer les violences policières, le cyclisme a joué son rôle, servant de support aux manifestations. Rien d’inédit : depuis toujours, le vélo est un important vecteur de revendication sociale.
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