Thomas Devlaeminck, responsable marketing de 27 ans, enfourche son vélo tous les matins pour se rendre au travail. Habitant à Valence (Drôme), il parcourt les 4 km qui séparent son domicile de la gare, où il prend le train pour Romans-sur-Isère, éloigné d’une vingtaine de kilomètres. A l’arrivée, sa bicyclette lui permet de rejoindre le siège de son entreprise au terme d’un nouveau trajet de 4 km.
“J’ai abandonné la voiture en novembre 2018”, confie-t-il à l’AFP.
Cela permet de faire un peu de sport tous les jours. Pour la santé, je vois vraiment la différence, et puis c’est très agréable le matin de commencer par le vélo.
L’intérêt est aussi budgétaire, l’abonnement de train lui coûte 30 euros par mois, alors que “le coût d’une voiture, c’est facilement 300 à 400 euros par mois”, observe-t-il. “Et puis, comme ça je peux faire mon petit geste pour la planète”.
Pourtant, son épouse Valérie, psychologue en Ehpad, n’a pas d’autre choix que la voiture. Elle travaille sur plusieurs établissements non desservis par les transports en commun et bien trop éloignés pour s’y rendre en vélo. “A Valence, le réseau de transport n’est pas celui de la région parisienne”, constate Thomas Devlaeminck.
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