Au temps du coronavirus, il devient difficile de revendiquer ses droits tout en respectant les restrictions sanitaires mises en place en Tunisie. Jeudi 7 mai, une centaine de cyclistes, brandissant des pancartes, portant des masques et se tenant à 1,50 mètre de distance les uns des autres, ont ainsi improvisé une piste cyclable sur la route du quartier d’affaires Berges du lac 2, à Tunis.
« D’habitude, les automobilistes ne nous voient pas, nous sommes un peu comme des mouches dans leur champ de vision. C’est bien qu’on ait pu tous se rassembler, malgré la menace du virus, pour essayer de faire changer les choses », commente Stéphanie Pouessel, chercheuse en sciences sociales et membre de l’association Vélorution Tunisie, qui promeut le vélo comme moyen de transport alternatif.
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