Il y a quelques années, mes amis m’ont offert un vieux vélo Gitane bleu. En l’enfourchant quasi quotidiennement j’ai fini par comprendre que l’on s’attache aussi beaucoup aux objets. J’ai cette étrange manie de prénommer tous les objets et plantes de mon quotidien (mon paillasson s’appelle José), ce qui a probablement contribué à me lier particulièrement à mon bicycle Marcel. Mais c’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de deux roues : ils sont parfois des cadeaux, ou nous les héritons d’un parent proche, et ensemble on a l’impression de former un duo inséparable.
J’ai tout de même un regret. Plus de deux ans après que la rédaction de Libération a déménagé à Balard dans le sud de Paris, je ne parviens pas à parcourir quotidiennement à vélo les 45 minutes (1h30 aller-retour) qui séparent mon domicile de mon lieu de travail.
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